Mickaël Brun-Berthet
Diplômé en 2016
mis à jour le 13 juin 2024
ESTRI - School for international careers
Nous avons recueilli le témoignage de Mickaël Brun-Berthet, alumni ESTRI, actuellement Responsable d’exploitation pour le pôle salons professionnels de Nomad Kitchens.
Son parcours à l'ESTRI
Mickaël Brun-Berthet fait partie de la promotion 45. Il a réalisé ses 5 années d'études à l'ESTRI : d'abord en suivant le programme de Licence puis en continuant par le Bac+5 Management Interculturel, Communication et Événementiel à l'international.
- 1ère année - Immersion socioprofessionnelle : Serveur chez Spaghetti Tree à Melbourne (Australie)
- 3ème année - Stage technique : Assistant trilingue chez Novotel Part-Dieu à Lyon (France)
- 4ème année - Stage professionnel : Responsable Communication Internationale chez Organizzazione Gestione Servizi Srl à Milan (Italie)
- 5ème année - Mission professionnelle de fin d'études : Chef de projet événementiel chez Adventure Group à Sainte-Foy-lès-Lyon (France)
Son témoignage
Quel est votre parcours après l'ESTRI ?
Contrairement à plusieurs de mes camarades, je n’ai pas transformé mon stage de fin d’études en 1er emploi. Qui plus est, le choix de rester à Lyon n’a pas facilité mes recherches et ce n’est qu’au bout de 4 mois que j’ai eu la chance d’intégrer Strada Marketing en tant que Régisseur. J'ai pris mes marques pendant une année avant d’être débauché pour un poste de Chef de projet événementiel au sein du groupe UITSEM, qui gère notamment les mutuelles SMERRA ou MAGE.
J’ai fini par quitter ce poste en juillet 2021 pour rejoindre Nomad Kitchens en tant que Responsable d’exploitation pour le pôle « salons professionnels ».
Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'ESTRI ?
C’est surtout mon appétence pour les langues étrangères qui m’a poussé à intégrer l’ESTRI.
L’occasion de pouvoir partir 6 mois [ndlr : à l'époque de sa promotion] dans un pays anglo-saxon dès la 1ère année était également une opportunité incroyable pour moi.
C’est au cours de ma 2nde année que j’ai ensuite développé un réel intérêt pour l’événementiel, me poussant à poursuivre avec le parcours Management Interculturel, Communication et Événementiel à l'international.
Que retenez-vous de vos années d'études ?
J’en retiens de très bons souvenirs, au sein d’une promotion très soudée : qu’il s’agisse des travaux de groupe ou des afterworks après les cours, je trouve plus appréciable d’évoluer dans une promotion réduite.
Côté universitaire, les points marquants ont été l’immersion en 1ère année et les différents stages effectués.
Quelles sont pour vous les valeurs ajoutées de la formation de second cycle ?
L’intérêt principal du cursus réside, à mon sens, dans le développement d’une attitude professionnelle et dans l’acquisition des « soft skills » avec des cours dispensés par des professionnels du secteur.
Pouvoir ensuite mettre en pratique ces acquis via les stages de 4ème et 5ème année permet de véritablement s’écarter de la théorie des cours et de se confronter à la réalité du monde du travail.
Deux points qui font une réelle différence avec d’autres formations lorsqu’un jeune diplômé arrive sur le marché du travail.
Est-elle une formation professionnalisante selon vous et pourquoi ?
Comme toute formation dans le supérieur, le parcours n’est professionnalisant qu’à la hauteur de l’investissement de l’étudiant(e) : il ne faut pas se contenter des cours universitaires, mais exploiter au maximum ses stages afin de développer ses compétences professionnelles.
Ensuite, le fait que le corps enseignant soit composé en partie de professionnels permet d'enrichir grandement les échanges et de sortir du cadre universitaire classique. Et c’est à ce titre que l’ESTRI se démarque à mon sens.
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux étudiants actuels de l’ESTRI ?
Je parle surtout pour ceux qui souhaitent se diriger vers les métiers de l’événementiel : soyez humble, curieux, montrez que vous êtes là pour apprendre. C’est un secteur où les missions peuvent être ingrates, les heures nombreuses et souvent en soirée ou le week-end. Il faut être sûr de l’accepter.
Encore à la fac ? Trouvez le moyen de mettre en pratique vos connaissances : associations étudiantes, bénévolat sur des concerts/festivals, etc. Cela vous enrichira professionnellement et vous permettra sans doute de vous ouvrir plus tard à de nouvelles perspectives !