Mattéo De Angeli est parti 4 mois pour réaliser son immersion socioprofessionnelle en Grèce, à Ágios Mámas (près de Thessalonique). Il travailla à l'Istion Club Hotel and Spa comme surveillant de piscine.
L'immersion socioprofessionnelle est le premier stage que doivent réaliser les étudiants lorsqu'ils intègrent notre Licence LEA, relations internationales, communication et traduction.
Son expérience à l'étranger
« J'avais en tête de nombreuses destinations lorsque j'ai démarré mes recherches de stage pour l'immersion socioprofessionnelle. Malheureusement, la COVID-19 empêchait encore les voyages dans certains de ces pays. Néanmoins, j'ai toujours rêvé d'aller en Grèce et lorsque nous avons été informés que nous étions autorisés à choisir d'autres pays que les pays anglophones, ce n'était pas un problème pour moi de m'y rendre. Bien sûr, pour améliorer mon anglais, un pays anglophone aurait été préférable mais j'étais tout de même content de mon choix pour la Grèce.
J'ai appris en voyageant que toutes les cultures sont différentes et que l'une des choses les plus importantes, c'est d'accepter, de respecter, d'essayer d'observer et de comprendre celles-ci. Il faut éviter les préjugés, les jugements trop hâtifs et éviter de se créer une image immédiatement négative du pays où l'on se trouve et des gens qui y vivent. Nos premières impressions sont souvent négatives parce que nous baignons dans un environnement différent de notre pays natal.
Si je devais donner un conseil aux personnes qui souhaitent voyager en Grèce ou dans un autre pays et qui vont rencontrer durant leur séjour d'autres populations, d'autres traditions, d'autres environnements différents du leur, c'est de s'ouvrir aux autres et de prendre de la distance par rapport à leur propre façon de vivre et leur propre culture.
Il faut trier le positif et le négatif, considérer, analyser les habitudes des deux cultures et penser de manière constructive. Il est également très important de faire preuve d'empathie et de se mettre à la place des personnes du pays où l'on se trouve : que vivent-ils et comment vivent-ils ?
Ces mécanismes permettent d'avoir une vision plus large et d'éviter l'ethnocentrisme : le fait de rester attaché(e) à sa culture, de choisir la facilité en ne trouvant que du négatif dans les autres cultures, se persuader que sa culture est la meilleure et la voie normale et que toutes les autres sont bizarres, étrangères, anormales parce que différentes. C'est une erreur à ne pas commettre.
Toutes nos différences et cette multitude de fonctions, de pensées, de philosophies et de sociétés font la beauté et la richesse de l'humanité. »
